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BestOeuf

Le Jubilé « BestOeuf » de Ramon Pipin (Photo de Krist’n rock)

C’était la grosse fête pour l’anniversaire de Ramon Pipin … 70 ans le 25 Mai 2022 sur la scène du « Café De La Danse« 

Ze djubili !

Ça c’est de l’affiche. Une grande après-midi rigolade avec Ramon Pipin et Jérôme Zambar pour faire cette affiche.
Donc le concert est le 25 Mai 2022… À vos agendas.

Ramon Pipin sur Sud Radio

Jacques Pessis reçoit Ramon Pipin sur Sud Radio dans son émission « Les clefs d’une vie ».

Mais seulement voilà

Chèr(e)s ami(e)s, si je préfère aujourd’hui m’adresser à vous qu’au vide, c’est qu’en ces temps menaçants où grondent les ténèbres, sortir un album peut paraître relever de l’inanité la plus contestable, de la fatuité la plus condamnable, mais seulement voilà, le processus créatif est comme une machine à laver sans bâtons lancée sur une piste de ski : on ne l’arrête pas.

Ce nouvel album, « Alafu », conçu durant l’été 2019, je l’ai composé et écrit dans une bouffée inspirée et urgente. Après quoi j’ai tout mis en branle pour une sortie rapide, mais le sort en a décidé autrement. Par deux fois, j’ai dû en reculer la sortie et la date du 11 mai me paraît ad hoc. Elle correspond à la fin programmée d’une période de réclusion forcée comme nous n’en avons jamais connue. Et il nous faudra avancer, alors let’s go !

Nombreux sont les artistes qui puisent leur inspiration dans leur quotidien, leurs amours, leurs expériences, leurs sentiments, leurs chaussettes trouées… L’introspection n’est pas ma tasse de thé. Je me revendique plutôt comme un insecte doté d’yeux à facettes toujours en mouvement qui observe alentour et même plus loin, comme un ironiste adepte de l’antiphrase.

Dans ce nouvel album solo — eh oui mon 6ème ! —, j’évoque entre autres : l’exode rural, les trottinettes, le populisme, la bureaucratie, la dictature de l’orgasme, le piteux « french grouve », la politique-spectacle, les couvreurs et, dans une chanson sombre qui devrait, à mon grand désarroi, trouver un écho chez chacun d’entre nous, les amitiés trahies.

Je m’arrête un instant sur « Je promène le chien » qui ouvre l’album, écrite il y a 3 ans, lorsque la collapsologie — courant de pensée qui prédisait l’effondrement prochain de la civilisation industrielle —, ne provoquait souvent qu’une moue dubitative. J’avais imaginé alors ce personnage, indifférent et satisfait, insaisissable ou résigné dont parle cette chanson, qui trouve aujourd’hui une résonance bien particulière…

Musicalement, je reste également « alafu » et ne dévie pas — hormis les musiques urbaines auxquelles je suis insensible —, farfouillant à la recherche de perles rares, d’artistes qui me feront hausser les sourcils. Je pourrais en citer des tas, qui m’enchantent et m’inspirent, pour faire taire ceux qui me verraient uniquement comme un adepte du rockabilly à banane et des pink Cadillac Fleetwood ’56. J’assume également ce background musical qui m’imprègne : des ostinatos lennoniens aux riffs enchevêtrés d’XTC, des fanfares d’Europe Centrale aux stridences d’Adrian Belew, des profondeurs bashungiennes aux œuvres de Simon Jeffes du Penguin Cafe Orchestra.

J’espère que le travail que nous avons effectué, Vincent Turquoiz, Maz et moi, ravira vos esgourdes et qu’il saura remuer vos organes et votre encéphale. On y hume le goût des guitares crades, des batteries moonesques, des instruments incongrus, des lignes de basse mélodiques et des accidents musicaux. On y respire mon amour des mots, des sonorités et des conneries.

Contre vents et marées, vous faire sourire ou chantonner, vous étonner grâce à des trouvailles musicales ou verbales ou des idées saugrenues, c’est mon boulot depuis des décennies, quels qu’en soient les risques ou les embûches. Je n’en démordrai pas.

Ramon Pipin

OldClaude ~ Ramon Pipin

Cela faisait bien longtemps que nous n’avions pas eu de nouvelles de Ramon Pipin, en fait depuis son album de reprises, Ready, Steady, Go (1992).
Vingt-quatre ans ! Excusez du peu !
L’annonce de quelques concerts, fin septembre, au Café de la Danse, précédant la sortie de l’album, intitulé Comment Éclairer Votre Intérieur, avait aiguisé ma curiosité, et j’avais été impressionné par la compétence du nouveau Ramon Pipin Band, et par la qualité d’un certain nombre de ses nouvelles chansons.
Je retrouve donc la plupart de celles-ci sur l’album en question, lequel se termine par cette chanson, l’une des meilleures, “C’est Mon Dernier Concert”.   Lire la suite…

Ramon Pipin is back…

Ramon Pipin – membre fondateur des groupes Au Bonheur des Dames et Odeurs – se fend d’un nouvel opus : « Comment éclairer votre intérieur ». Ce lumineux artisan musical, sans maison de disque, a pu enregistrer vingt titres grâce aux soutiens de ses fans. Un bouquet chansons avec un fumet d’amère ironie.  Lire la suite…
pjinvestigation.ch

nouvel album : comment éclairer votre intérieur

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Superbe année à toi ! Encore bravo pour ton formidable concert! Les textes, la musique Une réussite! C’est drôle, original, délicat, provocateur ! Bref c’est très fort.

Didier Bénureau

Génial le dernier album de @RamonPipin jetez vous dessus.1f44f1f6021f51d
Laurent Baffie

Depuis le temps, on savait que Ramon Pipin était une lumière de la chanson. Il nous offre enfin l’écoute de son CD, après ses passages sur scènes à Paname. Il est le seul à ma connaissance à transformer la laideur du monde en humour déjanté de très grande qualité, qui vous remonte le moral. Approuvé et recommandé par la Sécurité Sociale.  Lire l’article

La Singette Missdinguette ~ Le Mague

J’aime bien Ramon Pipin. Il chante très bien -il est musicien- ses compos sont originales, ses textes sont marrants et ses arrangements ont le groove ou la patate si vous préférez.  Lire la suite

Luis Rego

Après plusieurs concerts parisiens — le plus récent le 26 septembre dernier — plébiscités par un public enthousiaste devant tant de conneries et de chansons jubilatoires, et par ailleurs stimulé par une équipe de musiciens talentueux, je me suis décidé enfin à sauter le pas et à concrétiser mes dernières œuvres.
Je suis donc entré en studio pour enregistrer 15 nouvelles chansons et quelques twongs. J’ai tenu en outre à réenregistrer deux de ces vieilles chansons que j’ai du mal à réécouter dans leur jus de l’époque, « Youpi la France » et « Nous sommes tous frères ». Qu’il s’agisse de la sauvegarde du velours côtelé, du retour du puritanisme, de narrer les affres d’un employé d’une agence de notation qui ne comprend pas pourquoi il n’arrive pas à jouer le blues ou la soirée d’anniversaire d’un vieux con misanthrope seul avec son hamster, sans oublier le mariage de la centenaire, il y a là je crois, matière à plaisir… Car je ne peux rester insensible aux hoquets de la planète et je l’exprime à ma manière.
Le monde de la musique que j’ai pu connaître est révolu c’est un fait. Mais la verve créatrice ne s’éteint pas d’un souffle et j’ai continué contre vents et marées, après Au bonheur des Dames et Odeurs, à m’exprimer au travers de mes chansons, toujours dans cette veine irrévérencieuse et iconoclaste que j’affectionne.
Orphelin de maison de disques, j’ai pu, grâce aux contributions des Kissbankers, réunir une somme qui m’a permis d’initier la dynamique de cet enregistrement.
A ceux qui ont aimé nos délires, notre musique, nos costumes, notre humour, nos textes, je dédie ce CD qui j’espère, perpétue notre esprit frondeur et indiscipliné.
Nous avons d’abord passé une semaine en studio chez Midilive, les anciens et historiques Studios Vogue à l’acoustique chaleureuse et boisée pour enregistrer les bases rythmiques, entouré de mes amis musiciens :
— Franck Amand (dms)
— Cyril Barbessol (kbds)
— Stéphane Daireaux (el gtr)
— Marc Périer (bss)
— Pierre Sangra (gtrs, vln, mandoline etc.)
Derrière la console où s’activait Jean-Marc « Maz » Pinaud et avec mon acolyte Vincent Turquoiz — qui à l’occasion a soufflé dans quelques instruments —, nous avons dirigé à coups de knout ces séances afin de tirer le meilleur de leurs doigts.
Après quoi nous avons entamé une dizaine de jours d’overdubs et de voix, rejoints par la précieuse Clarabelle (vx), le sémillant Camille Saféris, un quatuor à cordes sous la houlette d’Anne Gravoin et le célèbre Chœur de l’Orchestre de Chambre de Bonn. Puis ce fut le temps du mix dans le magnifique et vintage studio Blackbox non loin d’Angers.
J’espère que le résultat est à la hauteur de vos espoirs. J’ai en tout cas pris un réel et vif plaisir ces six derniers mois à travailler sur ce bel objet, mis en forme par mon vieux complice Maxime Ruiz qui a passé une semaine à coller sur mon visage délicat des centaines de minuscules cristaux multicolores.
Au bout de la 326ème écoute, vous constaterez avec étonnement que le Ramon Pipin Band éclaire votre intérieur…

Ramon Pipin